Derrière chaque enseignant, il y a une histoire à raconter (et toutes sortes d’anecdotes) !
Aux Éditions Maison des Langues, nous aimerions faire connaître le métier de professeur d’anglais, le valoriser, et ce grâce à une série de portraits parlants. C’est une bonne occasion de raconter son histoire, de partager son expérience, de partager ses anecdotes et qui sait, peut-être d’inspirer des vocations !
Pour participer, c’est très simple : il suffit de répondre à notre petit questionnaire et de nous envoyer une photo. Nous utiliserons vos réponses pour vous donner la parole sur notre site Internet et sur les réseaux sociaux.
Je m’appelle Alexandre Duverger. J’enseigne l’anglais au lycée et en post bac dans un établissement privé de Colmar. J’ai actuellement en charge des classes de Première générale et technologique ainsi que des classes de Terminale générale et technologique. J’enseigne aussi en classes de BTS ESF.
J’ai décidé de devenir professeur d’anglais quand j’étais en 4e. En effet, au cours de l’année, j’ai eu la chance de faire la rencontre d’une enseignante qui a su me donner goût à cette langue. Je suis passé de l’élève qui n’aimait pas l’anglais à un élève qui s’y est pris de passion. C’est là que j’ai su que je voudrais être professeur d’anglais plus tard pour faire comme cette enseignante.
Ce que j’aime le plus dans ce métier, c’est de pouvoir aborder énormément de thèmes différents : que ce soit en lien avec l’histoire, la civilisation, l’actualité ou le monde contemporain. Il y a tellement de possibilités de faire découvrir aux élèves la culture anglophone. J’aime aussi voir mes élèves progresser : c’est toujours une sacrée récompense quand en fin d’année ils me disent merci de leur avoir permis de progresser.
J’aime tout dans l’enseignement : que ce soit enseigner du vocabulaire, de la grammaire, de la culture ou de la méthodologie.
J’ai un rituel que j’ai mis en place grâce à vous, Éditions Maison des Langues. Il s’intitule One Day One Story. Je projette une date et je demande aux élèves s’ils ont une petite idée d’à quoi cela correspond. Et puis je leur donne la réponse. C’est une date qui peut correspondre à un événement historique, un événement culturel, un événement contemporain, une référence à une œuvre littéraire ou à une journée en particulier. On en discute cinq minutes et puis après on passe au cours.
Un jour face à une classe qui était muette, j’ai décidé de leur tendre un petit piège pour les secouer un peu. J’ai glissé un mot en français, et aucun d’entre eux n’a réagi. À la fin du cours, je leur ai demandé s’il n’avait pas remarqué quelque chose de bizarre, peut-être un mot en particulier. Un élève a osé prendre la parole. Il m’a dit : « Oui en effet, j’ai eu un doute sur ce mot ! ». Quand je lui ai demandé pourquoi il n’a pas fait la réflexion au moment où j’ai prononcer ce mot en français dans ma phrase anglaise, il m’a répondu : « Bah Monsieur, vous êtes prof donc si vous le dites pas, vous avez forcément raison ».
Je dirais de prendre du plaisir. C’est vraiment important d’aimer ce qu’on fait : les élèves le sentent et ça se passe forcément bien.
Tous les Agatha Christie !
J’aimerais devenir formateur.
Je recommande Ladigitale.dev.
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